Daniel Boulens et 400 jardiniers lyonnais
Dans le petit monde du fleurissement, celui des villes et des villages fleuris, Lyon a atteint en 2018 son Everest. En effet, la capitale des Gaules a obtenu une sorte de « graal », la quatrième « Fleur » au classement établi par le Conseil national des villes et villages fleuris (CNVVF) qui attribue ces petites fleurs trônant à l’entrée des localités labellisées pour leur démarche vertueuse dans le domaine des fleurs et massifs qui les décorent mais aussi pour toutes les installations urbanistiques qui agrémentent la vie des habitants. Lyon est la seule grande ville à être honorée de cette distinction obtenue par 247 communes en France.
« Le paysage, le végétal et le fleurissement sont les meilleurs leviers pour le développement de la qualité de vie et de l’attractivité des communes » proclament le CNVVF et ses jurys quand ils visitent une ville candidate pour vérifier si des critères tels que diversité des fleurs et des arbres, respect de la biodiversité, abandon des produits phytosanitaires, sont bien remplis afin d’attribuer, selon le niveau, la première, la deuxième, la troisième ou, prix d’excellence, la quatrième fleur.
Les jurys sont très sensibles par ailleurs à la bonne répartition des espaces verts ; les jardins prestigieux, tel l’emblématique parc de la Tête d’Or, doivent avoir pour corollaires des petits squares et des jardins familiaux dans les quartiers populaires, voire des bordures au pied des immeubles. Sont rentrés en ligne de compte pour décrocher cette récompense d’autres critères : 83 000 arbres, 270 parcs et jardins soit 500 hectares au total (une progression de 10 % en 10 ans), 25 millions dépensés annuellement pour l’entretien du patrimoine végétal, 1 800 hectares de trames verte et bleue, etc.