De?ja?, l’almanach accorde de la place a? la publicite?. Ce que l’on appelle alors la re?clame, trouve dans le Pe?re Benoît un « bon support ». On y trouve beaucoup de publicite?s pour des me?dicaments, plus proches des reme?des de bonne femme, que des produits de la science : des empla?tres, des e?lixirs, des liqueurs, des topiques, des bandages, ceintures, corsets et autres toiles souveraines pour soigner : l’ane?mie, les boutons, les de?mangeaisons, tous les « vices » du sang re?pute?s incurables, mais aussi les maladie de l’estomac, du foie, des reins, du cœur, ainsi que les suites de couches et autres de?rangements de matrice.
N’oublions pas que la Se?curite? Sociale, (elle a e?te? cre?e?e en 1945) n’existe pas encore.
Mais c’est incontestablement le « the? de la sœur Borel » qui bien avant la premie?re guerre mondiale, va prendre le pas sur les autres. Pendant plus de cinquante ans, avec la jouvence de l’abbe? Soury, et pour les animaux les produits ve?te?rinaires Rimoux, ils seront des re?ponses phares aux maux des hommes et des be?tes.
L’e?volution des produits estampille?s Sœur Borel est inte?ressante a? plus d’un titre.
En 1934, l’almanach a … 99 ans, et la sœur Borel qui a e?largi son champ d’actions, propose de?sormais des vermifuges, (reme?de de l’enfance) e?lixirs (pour les troubles de la circulation de l’a?ge critique) onguents (infaillibles contre l’ecze?ma, les boutons, les de?mangeaisons, coups de soleil, et engelures) empla?tres (pour les maux de reins et les maladies des femmes) un topique qui gue?rit les rhumes, bronchites et sciatiques, et enfin les suppositoires vermicides. Tout est alors produit par les laboratoires J. Robin a? Tournus en Sao?ne-et-Loire. Trente anne?es plus to?t, le me?me M. Robin simple pharmacien a? Tournus, mais qui n’he?sitait pas a? pre?ciser sur ses publicite?s qu’il e?tait officier d’acade?mie et chevalier du me?rite agricole, n’e?tait que le de?positaire ge?ne?ral de ces « me?dicaments ».