Le jardin c’est la santé !

Les plantes émerveillent et nourrissent. Elles peuvent aussi contribuer à soigner. Certaines d’entre elles n’ont pas la prétention de se substituer pas à la pharmacie et encore moins à la médecine, mais permettent souvent d’éviter d’y recourir…

Marjolaine si jolie

Emblématique du fond de l’air des années cinquante, le refrain de la chanson de Francis Lemarque est charmant avec le défaut de s’installer dans la tête quand il s’y plante : « Marjolaine, toi si jolie, Marjolaine, le printemps fleuri ».

Cette « simple » évocatrice du retour des beaux jours et de la lumière méditerranéenne est indispensable dans votre carré des plantes aromatiques et médicinales.

Elle se cultive facilement. On peut la semer dans un sol réchauffé et bien drainé ; on peut aussi, c’est plus facile, en acheter un plan en jardinerie ou sur une foire aux plantes et votre marjolaine deviendra vite une belle plante touffue avec des inflorescences blanches. La récolte s’effectue quand la plante est en fleur, de juillet à septembre.

On veillera à ne cueillir que la partie terminale des tiges afin que la plante puisse se régénérer par la base. On fait sécher la récolte et on la conserve dans des récipients rangés à l’abri de la lumière et de la chaleur.

En cuisine, la « marjolaine des jardins » (Origanum majorana) est indissociable de la cuisine des pays méditerranéens – dont elle est originaire – en agrémentant viandes et salades.

Pour ce qui est de son utilisation médicinale, elle a toute sa place au rayon des plantes les plus bénéfiques de la phytothérapie. Les Grecs voyaient en elle un symbole de la joie de vivre.

D’où son emploi dans la pharmacopée traditionnelle : elle est considérée comme particulièrement efficace pour soigner certaines affections nerveuses (épilepsie, tremblements, insomnies) : une goutte d’huile essentielle dans le creux de la main, puis inhaler, peut dissiper le stress et enrayer une crise d’angoisse.

Couverture Almanach du père Benoit
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